CAVOUR, Camillo.

Lettera autografa firmata Leri 13 janvier (1860), 4 pagine in francese a François Buloz(1803-1877) direttore della Revue des Deux Mondes, importante editore, per 40 anni direttore della Rivista, ed amministratore della Comédie-Française

(1860),

Importante lettera, inviata pochi giorni prima del suo ritorno al governo; comprende giudizi su Garibaldi, alla vigilia dell'accordo per la cessione di Nizza e Savoia alla Francia. Deluso per le conseguenze dell'armistizio di Villafranca (11 luglio 1859), Cavour aveva dato le dimissioni da Presidente del Consiglio; sarebbe stato richiamato il 21 gennaio 1860 per il suo terzo mandato, che avrebbe visto in marzo l'annessione al Piemonte dei ducati di Parma e Modena, della Romagna pontificia e della Toscana, a fronte della cessione di Nizza e Savoia alla Francia. «L'ajournement du congrès m'a non seulement forcé à renoncer à toute idée d'aller à Paris, mais il a été cause demon retour à Leri. J'ai du quitter Turin pour ne pas faire de l'opposition, et pour ne pas sanctionner par ma présence silencieuse une conduite que je crois dangereuse pour ne pas dire fatale. Le ministère, ou pour mieux dire un ministre pour se préserver d'une opposition que je ne lui avais pas faite, et que je n'avais nullement l'intention de lui faire est allé chercher des auxiliaires dans l'extrême gauche pour en faire des instruments de guerre contre moi. Après avoir inutilement aiguisé la plume de Brofferio, et tenté vainement d'organiser un comité électoral pour me nuire ; il a tenté de me détruire au moyen de Garibaldi. Le brave général aussi triste politique que bon soldat, s'est laissé persuader que j'étais devenu un réactionaire, et que par conséquent il ferait oeuvre de bon citoyen en annulant dans les élections l'influence de mes amis. La Nazione Armata n'avait pas d'autre but ...». Cavour sostiene di avere rinunciato ad una battaglia politica e morale che avrebbe nuociuto al paese «elle aurait exercé une fâcheuse influence sur l'opinion publique de laquelle le sort de l'Italie dépend peut-être. J'ai mieux aimé me taire et laisser Mr Rattazzi jouir tranquillement des douceurs d'un pouvoir si chèrement acquis ». Gli è difficile indicare a Buloz una linea per la Revue des Deux Mondes, mentre per la questione italiana « je crois qu'il faut pousser à l'annexion sans indiquer les moyens à employer pour l'accomplir ». La lettera fu scritta nella tenuta di Leri, frazione di Trino Vercellese, dal 1822 proprietà della famiglia Cavour, dove lo statista usava ritirarsi nei momenti di riposo, e vi sperimentava le tecniche di coltivazione che intendeva fare applicare in Piemonte, informandosi spesso sull'andamento delle attività produttive; il borgo è in totale stato di abbandono dagli anni Sessanta del Novecento.

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